Parlez-nous des bonnes pratiques du quotidien à Etna Pastificio !
Pour moi, les bonnes pratiques étaient inscrites dans le projet de base : on travaille de manière artisanale, avec des produits locaux et, la plupart du temps, de saison.
L’idée était aussi de reproduire les anciennes recettes traditionnelles et d’inciter les gens à cuisiner davantage, en dialoguant et en leur montrant comment faire.
Donc notre approvisionnement est bien contrôlé, tout est local à part certains produits comme l’huile d’olive, la semoule et le fromage. Nous gardons aussi en tête l’impératif de proposer des prix accessibles.
On veille aussi à avoir toujours plusieurs options végétariennes, et sans gluten.
Au niveau du gaspillage, on transforme tout ce qui peut l’être, et nos assiettes sont entièrement mangées!
En tant que comptoir, nous faisons beaucoup de ventes à emporter : on offre toujours des emballages et ustensiles compostables, et pour la vente au détail nos sacs sont en papier, et les contenants sont recyclables.
Quelles ont été les bonnes pratiques explorées durant l’accompagnement délivré par La vague?
On a voulu pousser plus loin nos efforts sur les emballages avec de petits gestes qui comptent. Nous avons dressé un inventaire de nos produits et on est au stade des réflexions pour remplacer certains par des alternatives plus durables.
L’objectif est également de mettre de l’énergie au niveau de la communication : mieux valoriser notre démarche sur les médias sociaux, intégrer davantage les contenants de la clientèle, mettre en place des incitatifs pour encourager ces bonnes pratiques.
L’accompagnement délivré par La vague nous a également apporté des connaissances sur le système alimentaire local, et sur notre rôle et nos liens avec la clientèle et les autres commerces.
Comment décrire Etna Pastificio en quelques mots?
Etna Pastificio existe depuis environ trois ans, c’est un comptoir de pâtes fraîches pour la vente au détail, et de la vente en gros pour les restaurants et traiteurs. Nous proposons aussi un service sur place le midi, et des cours de fabrication de pâtes. On fait les choses avec beaucoup d’amour, d’efforts et de conscience, une vraie cuisine de nonna (grand-mère), faite à la main avec de bons produits!
Quel était le projet de base?
Avant, on avait un local pour fabriquer les pâtes et un petit restaurant séparé, puis nous avons décidé de fusionner les deux pour ajouter le côté comptoir et les cours. Ça nous a permis d’ouvrir l’espace : la clientèle peut nous voir faire toute la production, et échanger en permanence avec nous.
Quelles sont vos missions au quotidien?
Avec mon mari Sergio, on s’occupe de tout : la production, la vente, le service à la clientèle, les cours, etc. Donc nous sommes toujours sur place, et disponibles pour discuter!
En tant que commerce de proximité, le dialogue est très important pour nous : c’est en échangeant avec nos habitués qu’on progresse, et qu’on s’intègre dans la communauté.
Les commerces ont-ils un rôle à jouer dans la transition alimentaire?
Personnellement, l’écologie me traine toujours dans la tête. En tant que commerçante, je cherche toujours à améliorer mes gestes, notamment au niveau des aliments. Si je prépare une recette basée seulement sur du fromage et des épinards, je vais m’assurer de choisir les meilleurs. Dans la cuisine italienne, il y a souvent peu d’ingrédients, donc ils doivent être bons !
L’important, c’est aussi d’en parler avec d’autres commerces, de chercher des solutions ensemble. La société de développement commercial nous aide pas mal avec ça !
Quelle est la pratique dont vous êtes la plus fière en tant que commerçante?
Je suis fière de notre démarche de dialogue et de transparence : avec notre cuisine ouverte, les cours de pâtes, les échanges, on arrive à impliquer la clientèle et à exciter sa curiosité!
On veut sensibiliser les gens à la cuisine artisanale et aux recettes traditionnelles. C’est tout un processus, qui nous permet aussi de créer du lien social, et de se sentir intégré à la belle communauté de Villeray !
Quels sont les prochains projets excitants?
On peut toujours avoir de meilleures pratiques, et La vague nous a laissé une belle feuille de route! Pour le futur proche, on veut accélérer sur les contenants réutilisables en mobilisant davantage la clientèle : cela va surement passer par une carte de fidélité et pas mal de communication.
Quel message voudriez-vous adresser à un commerçant qui souhaite revoir ses pratiques ?
Il faut parler le plus possible avec la clientèle, rester à l’écoute des attentes et ouvert au changement. On apprend toujours beaucoup de choses en gardant la conversation ouverte, et ça permet de faire évoluer ses activités dans la bonne direction.
Par exemple, on va bientôt proposer des cours de pâtes gratuits pour les enfants, ça nous permet de faire découvrir notre univers aux parents, et c’est une belle manière de redonner à la communauté !
Si vous étiez un fruit ou un légume, lequel et pourquoi?
Ce serait la figue, j’adore ça et c’est un beau souvenir d’enfance : mon père avait réussi à en faire pousser à Vancouver !
La vague, c’est l’organisme qui accompagne la transition écoresponsable des cafés et restaurants du Québec!
Un accompagnement réalisé par La vague, partenaire du GUTA! La vague outille les commerces alimentaires dans leur transition écologique grâce à son expertise en lien avec la réduction à la source et l’économie du réutilisable en services alimentaires. Découvrez son offre de service!
La vague, c’est l’organisme qui accompagne la transition écoresponsable des cafés et restaurants du Québec!
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