Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, « local » peut être utilisé pour les aliments produits dans la province où ils sont vendus ou dans un rayon de 50km à l’extérieur de celle-ci. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec y ajoute la notion d’aliments « préparés au Québec ». Plus largement, « achat local » désigne les initiatives qui visent à raccourcir la distance entre le champ et l’assiette en valorisant les aliments faits à proximité et les personnes qui les produisent et les préparent.
Source : Agence canadienne d’inspection des aliments
Pour en savoir plus : Blogue Aliments du Québec : « Manger local, c’est quoi ? »
Mode de vente qui mobilise tout au plus un intermédiaire entre producteur et consommateur. Pour un produit qui nécessite deux transformations (viande ou pain par ex.), un premier transformateur (abattoir, moulin) peut intervenir en amont du second transformateur (boucher, boulanger). À cette approche basée sur le nombre d’intermédiaires, s’ajoute celle basée sur une distance géographique limitée entre les producteurs ou transformateurs et les consommateurs finaux.
Source : Ici.C.Local, une démarche participative pour structurer et valoriser les circuits courts et de proximité. Yuna Chiffoleau.
Pour en savoir plus : Rapport « Mangez frais, mangez près : analyse transversale sur les circuits courts et les saines habitudes de vie au Québec »
L’écoresponsabilité fait référence aux actions mises en œuvre à l’échelle individuelle, collective ou sociétale pour limiter ses impacts sur l’environnement, mais aussi sur les sphères sociales et économiques de son milieu.
Le meilleur déchet étant celui qu’on ne produit pas, l’application de la règle des 5 R s’avère un bon exemple de pratique écoresponsable : refuser, réduire, réutiliser, recycler, redonner à la terre.
Pour en savoir plus : Baromètre 2022 de la consommation responsable
Traitement final ou combinaison de traitements finals servant à transformer les déchets en matières inoffensives pour l’environnement.
Source : RECYC-QUÉBEC
Emballage alimentaire Contenant (un sac, une boîte, une caisse, un flacon, etc.) permettant de conserver un produit, le stocker, ou encore le transporter en toute sécurité.
Suremballage Emballage qui n’est pas nécessaire, c’est-à-dire qui ne remplit pas une fonction pratique, car l’aliment a déjà un emballage (pour contenir, protéger, conserver, transporter, informer). Cela peut être le cas des sachets plastiques dans un sachet en carton ou des emballages de fruits ou légumes qui ont déjà un emballage naturel comme les courges ou les bananes.
Source : Équiterre
L’empreinte carbone est un indicateur permettant de mesurer la contribution d’une activité à l’impact potentiel sur les changements climatiques. Elle représente la totalité des émissions de GES émis et se mesure en kilogramme d’équivalent CO2. Elle peut être calculée pour un produit, un service ou un comportement, et prend en compte toutes les étapes du cycle de vie.
Source : PolyCarbone
L’empreinte écologique mesure la pression que chaque personne, groupe ou activité humaine exerce sur les ressources de la planète. Cet indicateur nous révèle la quantité d’espace de terres biologiquement productives (forêts, terres agricoles, zones de pêche, etc.) dont une population a besoin pour lui fournir les ressources utilisées, ainsi que pour absorber les déchets qu’elle engendre. Différents leviers d’action existent pour réduire son empreinte écologique comme le type d’alimentation et l’origine des aliments, la quantité de déchets émis ou le mode de transport et les distances parcourues.
Sources : Université Waterloo et Futura sciences
Le végétarisme est une alimentation qui exclut toute chair animale, y compris celle des poissons. Le végétalisme exclut en plus tout produit d’origine animale de l’alimentation, à savoir la viande, le poisson, ainsi que les œufs et le lait. Le véganisme quant à lui est un mode de vie qui refuse toute exploitation animale, que ce soit dans l’alimentation, l’habillement, les cosmétiques, les loisirs…
Source : Association végétarienne de Montréal
Action permettant de prévenir ou de réduire la génération de résidus lors de la conception, de la fabrication, de la distribution et de l’utilisation d’un produit.
Source : RECYC-QUÉBEC
Utilisation, dans un procédé manufacturier, d’une matière récupérée en remplacement d’une matière vierge. Le compostage et la biométhanisation sont aussi considérés comme des procédés de recyclage.
Source : RECYC-QUÉBEC
Définition employée par le Conseil du Système alimentaire montréalais :
« Toute partie d’aliment propre à la consommation pour l’humain chassé, cultivé, pêché, élevé, produit ou cueille de façon intentionnelle ou non, qui, en fin de compte, n’aboutit pas à la consommation humaine ».
Source : Audet, Brisebois, Cantin, 2018
La structure accompagnatrice est un organisme public, privé, communautaire ou autre, disposant des compétences pertinentes et des outils adaptés pour soutenir les commerces dans la mise en œuvre de la transition alimentaire. Le contenu des accompagnements peut aller de la définition des besoins à la formation des équipes, en passant par la proposition d’actions à mettre en place et d’objectifs à atteindre, dans le respect des intérêts et des capacités du commerce.
La transition alimentaire désigne l’ensemble des transformations dans un système alimentaire afin de rendre plus durable l’ensemble des processus de production, de transformation, de distribution, de consommation, de gestion de fin de vie des aliments et de toutes les activités qui y sont liées. Grâce à cette transition, le système alimentaire a un impact moindre sur l’environnement et il favorise l’accès à une alimentation saine, diversifiée, de proximité, abordable et durable pour l’ensemble de la population.
Pour en savoir plus : COMPRENDRE
Terme générique qui renvoie aux procédés de réutilisation d’un résidu, d’un déchet, d’un produit usagé, soit aux fins de production énergétique ou de biodégradation, soit en vue de sa transformation pour la fabrication de nouveaux produits.
Source : RECYC-QUÉBEC
Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification de son apparence ou de ses propriétés. Sont considérés comme du réemploi la vente et le don d’articles usagés, même si ces articles ont été nettoyés ou réparés (ex. : revente ou don de vêtements, d’ordinateurs, de meubles, d’électroménagers ou de matériaux de construction).
Source : RECYC-QUÉBEC
L’approche dite « zéro déchet » repose sur la conservation de toutes les ressources au moyen d’une production, d’une consommation, d’une réutilisation et d’une récupération responsables des produits, des emballages et des matériaux sans combustion et sans rejets dans le sol, l’eau ou l’air qui menacent l’environnement ou la santé humaine.
Source : Alliance Internationale Zéro Déchet
Pour en savoir plus : Association Québécoise Zéro Déchet