Sur cette section du portail GUTA, vous trouverez des ressources pratiques, des témoignages inspirants et des arguments éclairés en faveur d’une augmentation des options végétales, dans les assiettes et sur les tablettes!
L’augmentation des options végétales désigne l’ensemble des choix alimentaires qui favorisent les fruits, les légumes et les protéines végétales au détriment des aliments d’origine animale.
Sans désigner de comportements coupables, le GUTA promeut cette tendance alimentaire, en accord avec les impératifs du changement climatique, les recommandations des autorités de santé publique et les attentes d’une population montréalaise attentive aux enjeux écologiques et éthiques actuels.
Les motivations derrière l’adoption de régimes alimentaires sobres en produits carnés sont nombreuses et beaucoup se lancent dans la démarche par respect du bien-être animal ou pour des raisons de santé. Le prix des protéines animales ou la volonté de découvrir de nouvelles saveurs constituent d’autres sources de motivation, mais la raison qui revient le plus souvent est celle de l’impact environnemental associé aux protéines animales.
Notre système alimentaire est responsable d’environ 25 % des gaz à effet de serre émis annuellement sur la planète, dont la moitié est directement imputable à l’élevage. Augmenter la consommation d’aliments végétaux par rapport aux protéines animales permet de réduire plusieurs types d’impacts environnementaux :
En effet, la viande et les produits laitiers, et en particulier la viande rouge (bœuf, agneau), génèrent beaucoup plus d’émissions de gaz à effet de serre que leur équivalent végétal, à poids et à quantité nutritive équivalents. Le bœuf d’élevage, en particulier, émet en moyenne 85 kg d’équivalent CO2 par kg de bœuf, alors que tofu n’émet que 3 kg éqCO2 par kg2.
Un repas de source végétale nécessite au moins 5 fois moins de superficie agricole qu’un repas de viande3. En effet, plus de 75 % des terres agricoles dans le monde servent à produire des grains et du fourrage pour nourrir le bétail, alors que le bétail ne fournit que 17 % des calories de nos assiettes4. Augmenter la part d’aliments végétaux consommés permet donc de libérer des terres agricoles et donc de diminuer la pression sur le prix des terres, de favoriser la biodiversité et la séquestration de carbone. Les besoins en eau et en fertilisants se trouvent également réduits lorsque l’on favorise une alimentation davantage végétale. Ces constats sont valables de façon générale, et en tenant compte des pratiques industrielles au Québec et au Canada. Bien-sûr, toutes les productions animales ne s’équivalent pas, et certaines productions végétales génèrent d’importants impacts environnementaux. C’est pourquoi, lorsqu’on privilégie les protéines végétales, il faut idéalement aller vers des denrées produites localement et de manière durable.
De nombreuses organisations de santé publique, dont la Direction de santé publique de Montréal5, affirment qu’une alimentation plus végétale offre des avantages significatifs pour la santé globale. Depuis 2019, le Guide alimentaire canadien insiste sur l’importance d’une alimentation riche en végétaux pour prévenir les maladies chroniques6.
Source – Guide alimentaire Canadien (2019) : Découvrez les constats et recommandations de Santé Canada pour une alimentation saine.
Pourquoi les végétaux sont-ils si bénéfiques pour la santé?
Les aliments d’origine végétale sont naturellement riches en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants, tout en étant pauvres en gras saturés. Leur faible densité calorique aide à maintenir un poids santé et à réduire le risque d’obésité.
Un cœur
en meilleure
santé
Réduire la consommation de gras saturés, tout en augmentant les apports en fibres, en antioxydants et en légumes riches en nitrates, peut diminuer la tension artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires – la première cause de décès dans le monde.
Réduire la consommation de gras saturés, tout en augmentant les apports en fibres, en antioxydants et en légumes riches en nitrates, peut diminuer la tension artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires – la première cause de décès dans le monde.
Un meilleur
contrôle
de la glycémie
Le diabète de type 2 peut être prévenu, et parfois même renversé, grâce à une alimentation végétale. Les fibres et certains autres composants des végétaux favorisent un bon contrôle de la glycémie.
Le diabète de type 2 peut être prévenu, et parfois même renversé, grâce à une alimentation végétale. Les fibres et certains autres composants des végétaux favorisent un bon contrôle de la glycémie.
Une aide
à la prévention
de certains cancers
Les phytonutriments, les antioxydants et les fibres présents exclusivement dans les végétaux jouent un rôle dans la prévention de certains cancers, en réduisant entre autres le stress oxydatif et l’inflammation.
Les phytonutriments, les antioxydants et les fibres présents exclusivement dans les végétaux jouent un rôle dans la prévention de certains cancers, en réduisant entre autres le stress oxydatif et l’inflammation.
Une alimentation
adaptée à toutes
les étapes de la vie
L’Academy of Nutrition and Dietetics, la plus grande organisation de nutritionnistes au monde, affirme qu’une alimentation végétale bien planifiée est appropriée pour tous les âges et toutes les étapes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, l’enfance, l’adolescence et même pour les athlètes7.
L’Academy of Nutrition and Dietetics, la plus grande organisation de nutritionnistes au monde, affirme qu’une alimentation végétale bien planifiée est appropriée pour tous les âges et toutes les étapes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, l’enfance, l’adolescence et même pour les athlètes7.
Comment maximiser les bienfaits?
Pour profiter pleinement des avantages d’une alimentation végétale, il est essentiel de consommer une variété d’aliments complets et peu transformés : légumes, fruits, légumineuses, céréales entières, noix et graines.
Plus de 850 millions d’animaux terrestres sont tués pour l’alimentation chaque année au Canada, incluant plus de 780 millions de poulets, 20 millions de porcs et 3 millions de bovins. Cela est sans compter les environ 10 milliards d’animaux aquatiques tués chaque année au Canada (poissons, homards, crabes et palourdes)8.
Bien que des normes encadrent les pratiques de l’industrie en matière de bien-être animal, celles-ci sont élaborées par l’industrie elle-même par l’intermédiaire du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE). Seules les pratiques relevant de la cruauté animale sont sanctionnées.
Le cadre législatif en place permet des pratiques problématiques pour le bien-être animal, ainsi que le transport d’animaux sur de longues distances sans eau. Ainsi, privilégier des aliments végétaux, c’est de cesser de financer, et donc de perpétuer, des pratiques causant des souffrances aux animaux.
En tant que chef d’entreprise inséré dans un tissu commercial local et international, le choix des options végétales peut faire bien du sens à différents niveaux : orienter votre menu vers le végétal permet bien souvent de réaliser des économies et de dégager plus de marges bénéficiaires, tout en séduisant une nouvelle clientèle en quête d’options plus saines et durables. Sur le plan provincial, cette tendance pourrait stimuler grandement l’économie locale, notamment via le soutien aux filières de productions de légumineuses québécoises.
Le Québec ne produit que 6% de la viande bovine canadienne9. La majorité de son approvisionnement en viande d’origine canadienne provient des provinces de l’Ouest canadien, notamment l’Alberta (33%) et de la Saskatchewan (22%).
Ainsi, remplacer une partie de la consommation de bœuf par des produits végétaux du Québec, comme le tofu, le seitan ou le pois jaune, permettrait de stimuler l’économie québécoise. Dans le contexte de lutte aux changements climatiques, 106 pays responsables de 73% des émissions de GES ont adopté une cible de carboneutralité10.
Le secteur des protéines végétales est identifié comme l’un des plus prometteurs pour agir sur cet enjeu et le Canada, premier exportateur mondial de légumineuses, pourrait bénéficier d’un marché évalué à 25 milliards $11.
Miser sur les protéines végétales permet aussi de rendre les stratégies de lutte aux changements climatiques plus abordables à l’échelle du pays, avec des économies évaluées à 12,5 milliards $ d’ici 2050 par rapport à un scénario de consommation élevée de produits animaux12.
Au Québec, trois filières végétales ont été identifiées comme particulièrement porteuses pour contribuer à l’économie d’ici tout en favorisant l’autonomie alimentaire du Québec. Il s’agit du sarrasin, de l’avoine nue et du soya à identité préservée (IP)13. Favoriser ces produits locaux dans l’offre des restaurateurs et des commerces alimentaires de Montréal devient encore plus pertinent dans le contexte du conflit commercial avec les États-Unis.
La pandémie de COVID-19 et l’épisode d’inflation historique vécue entre 2021 et 2023 ont grandement perturbé les habitudes alimentaires du public montréalais. À la réouverture des salles à manger des restaurants en 2022, les consommateurs ont constaté une hausse marquée des prix, causée par la pénurie de main-d’œuvre et la hausse du prix des intrants14. Dans ce contexte difficile, faire plus de place aux plats végétaux peut permettre non seulement de réduire les coûts tout en continuant d’offrir à sa clientèle une carte intéressante, mais aussi d’attirer une nouvelle clientèle désireuse de découvrir de nouveaux plats santé.
D’après une analyse de la Humane Society of the United States, un chili aux fèves rouges coûte 85% moins cher à préparer qu’un chili au bœuf; un végé-burger coûte 65% moins cher qu’un hamburger au bœuf; des bâtonnets de tofu coûtent 15% moins cher que des bâtonnets de poulet; et ainsi de suite15. En présentant ces plats de façon intéressante par des qualificatifs adaptés (voir plus bas), les options végétales peuvent venir bonifier les marges bénéficiaires ou encore éviter les augmentations de prix, selon la stratégie propre à chaque établissement.
Baromètre de l’action climatique (2024) : Découvrir les croyances, attitudes et comportements des Québécois.es à l’égard de l’action climatique.
Par ailleurs, offrir davantage d’options végétales permet de rejoindre un public qui, sans nécessairement se décrire comme végétarien ou végétalien, cherche de plus en plus à réduire sa consommation de viande pour des raisons de santé, de motifs environnementaux ou de préoccupations de bien-être animal. Selon la dernière édition du Baromètre de l’action climatique, pas moins de quatre Québécois sur dix affirment être actuellement en processus de diminuer leur consommation de viande – soit 675 000 Montréalais adultes -, et deux sur dix affirment réduire leur consommation de produits animaux autres que la viande (œufs, produits laitiers) – soit 335 000 Montréalais adultes.
Un pan de marché considérable.
En revanche, l’engouement pour les produits très transformés de type “Beyond Meat” a diminué au cours des dernières années, les consommateurs préférant des ingrédients plus naturels et à moins forte teneur en sel17. Ainsi, favoriser des produits sains et entiers permettrait de mieux répondre à la demande.
Même les grandes bannières de restauration rapide misent sur cette tendance en intégrant davantage de mets végétaux à leur offre. Parmi elles, Chipotle se distingue par un large choix d’options à base de plantes par défaut18, et les rôtisseries Saint-Hubert offrent des lanières végés à base de protéines végétales et de grains entiers, incluant de l’amarante, du quinoa et du millet.
Les options végétales peuvent parfois être perçues comme un choix moins attrayant, savoureux ou réconfortant. Ces idées préconçues peuvent être combattues, et il suffit parfois de quelques astuces simples pour lever ces obstacles dans les choix de consommation de votre clientèle. L’idée générale est de susciter l’adhésion de sa clientèle, via des incitations douces qui passent par le choix des mots, et la présentation du menu.
Des avancées récentes en psychologie comportementale ont permis de tirer certaines conclusions clés pour promouvoir les aliments végétaux sans imposer de contraintes aux consommateurs. Le conseil principal, en quelques mots : éviter les étiquettes, et parler du goût!
Au niveau des menus dans les restaurants, des expériences ont permis de dégager que le nom donné aux plats a une grande importance. Les termes « végétarien », « végétalien », « sans viande » ne sont pas de nature à susciter l’intérêt du consommateur moyen. Il faut plutôt, dans le nom donné aux plats, privilégier l’utilisation de :
La disposition sur le menu des repas à base de végétaux a également un impact sur leur consommation. Une étude réalisée en 2016 a montré que les consommateurs réguliers de viande sont 56 % moins susceptibles de choisir un repas à base de végétaux s’il est présenté dans une section distincte “plats végétariens”. Ainsi, les plats gagnent à être répartis sur tout le menu, et idéalement plus en haut que vers le bas. De simples et sobres logos désignant le caractère végétarien ou végane des plats sont recommandés.
Source : World Resources Institute. It’s all in a name: How to boost the sales of plant-based menu items
Dans les commerces de détail, encourager la consommation d’options végétales demande un raisonnement différent. En effet, les mélanger avec les produits de viande et les produits laitiers, sans sous-section spécifique (intégration), n’est pas la stratégie optimale, puisque cette approche ne permet pas aux consommateurs de repérer rapidement les alternatives végétales. D’autre part, concentrer l’ensemble des protéines végétales, tous types confondus, dans une seule section à part (séparation) n’est pas non plus la stratégie la plus fructueuse, puisque cette approche cible avant tout les consommateurs végétariens et végétaliens, qui ne représentent qu’une minorité relativement aux personnes qui consomment des protéines végétales20.
L’approche la plus prometteuse est en fait l’approche “intégrée-séparée”, c’est-à-dire d’organiser dans chaque section, soit viandes, œufs, lait, une sous-section de produits de viandes, d’œufs et de laits d’origine végétale. Cette méthode permet de rencontrer le consommateur moyen “où il se trouve”, de lui permettre de comparer facilement les produits d’origine végétale et ceux d’origine animale, et d’essayer de nouvelles options. Ce type de stratégie s’est révélée particulièrement efficace dans le cas des laits végétaux, qui ont connu une augmentation de popularité importante lorsqu’ils ont été introduits dans les réfrigérateurs, aux côtés du lait conventionnel21.
La parole est à vous!
En complément du guide pratique « Plus de VG au Menu », l’équipe GUTA a réalisé une série de capsules vidéo destinées à présenter les témoignages et les bonnes pratiques de celles et ceux qui s’engagent au quotidien pour une offre alimentaire plus végétale.
En 2021, une première campagne de sensibilisation a été réalisée sur le thème des « bonnes pratiques pour la transition alimentaire » – à (re)découvrir sur notre chaîne YouTube. Deux des vidéos portaient spécifiquement sur l’alimentation végétale, vue par les chefs Michael Lafaille et Noé Lainesse. Aujourd’hui, la série de portraits s’étoffe avec 5 nouveaux commerces qui nous partagent leur vision et leurs astuces pour mettre plus de végétal dans l’assiette!
NOÉ LAINESSE
O’Thym
Noé Lainesse est Chef et co-propriétaire à O’Thym, un restaurant du Village offrant une expérience gastronomique axée sur le terroir et le végétal.
Noé nous parle de sa transition vers le végétal, le localisme et la saisonnalité, et de la motivation générée par la découverte de nouvelles variétés et techniques pour « travailler le légume comme une star ».
MICHAEL LAFAILLE
Kwizinn
Michael Lafaille est Chef exécutif et co-propriétaire de Kwizinn, un restaurant du Vieux Port fusionnant les saveurs caribéennes et la cuisine contemporaine.
Michael nous parle de réinventer les recettes traditionnelles créoles, de stimuler la créativité et la curiosité de son équipe, et de valoriser le végétal pour répondre aux attentes de sa clientèle.
ALEJANDRO RAMIREZ HUERTA
La Buvette chez Simone et Bar à Flot
Alejandro Ramirez Huerta est Chef exécutif de la Buvette chez Simone, un bar à vin du Mile End connu pour ses vins natures depuis 2008.
Alejandro nous parle de son menu omnivore, de ses inspirations culinaires et des bénéfices budgétaires et professionnels liés à son approche végétale.
ISABELLE DESCHAMPS
Café Dei Campi
Isabelle Deschamps est Cheffe pâtissière et co-propriétaire du Café Dei Campi, un café-boulangerie 100% végan situé dans Rosemont.
Isabelle nous parle des origines italiennes et familiales de ses recettes, et des enjeux autour de la végétalisation d’une cuisine traditionnelle reposant sur les produits laitiers et carnés.
CATHERINE COUVET DESROSIERS
Panacée
Catherine Couvet Desrosiers est Cheffe exécutive et co-propriétaire de Panacée, un restaurant du Village qui propose des menus de dégustation gastronomiques.
Catherine nous parle de son parcours, de son approvisionnement local et saisonnier, et de la noblesse des légumes.
MICHEL LIM
La Belle Tonki
Michel Lim est Chef et co-propriétaire de La Belle Tonki, un restaurant de quartier qui honore et revisite la cuisine vietnamienne.
Michel nous parle de l’engagement de son équipe pour l’environnement, et de leurs techniques pour une cuisine végétale savoureuse.
THOMAS SEGURA
La brume dans mes lunettes
Thomas Segura est associé et gérant à La brume dans mes lunettes, un café-salon de thé de Rosemont, qui propose un menu alléchant.
Thomas nous parle de sa cuisine simple et savoureuse, des astuces pour présenter les options végétales au menu, et de ses gestes écologiques au quotidien.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les enjeux autour de la végétalisation de l’alimentation et sur la meilleure manière de la mettre en œuvre dans votre commerce, voici une série (non exhaustive) de ressources pertinentes pour :
Guides et ressources théoriques et pratiques
Équiterre. (2023)
La santé planétaire au menu
Équiterre. Bien manger, bon marché
Good Food Institute. (2023)
Promoting plant-based items on menus
Humane Society International/Canada. (2020)
Forward Food –
Plant-Based Toolkit for Restaurants
Guide alimentaire canadien (2019)
World Resources Institute. (2019)
It’s All in a Name: How to Boost the Sales of Plant-Based Menu Items
Guide des menus durables : une approche pas à pas vers la durabilité (2019)
Études canadiennes et internationales
Commission Eat Lancet. (2019)
Alimentation Planète Santé – Une alimentation saine issue de production durable
Desrosiers, A., Dubuc-Fortin, E., Hai Ying Huang, A., & Lemieux, C. (2019)
Viens manger! Le végétarisme en toute simplicité
Academy of Nutrition and Dietetics. (2016)
Position of the Academy of Nutrition and Dietetics: Vegetarian Diets
World Wildlife Fund. (2020)
Planet-based diets calculator
Ateliers, formations et cours en ligne
Institut d’hôtellerie et de tourisme du Québec, formation “Végétaliser ses menus”
Institut d’hôtellerie et de tourisme du Québec, programme d’études en “Alimentation végétale”
Humane Society International, programme Forward Food
Clinique Renversante (Anne-Marie Roy).
Groupe de cuisine collective végétalienne de Québec (Diane Perron).
La Guilde culinaire, Initiation à la cuisine végétarienne
Livres de recettes 100% végétal
La cuisine à Jean-Philippe (The Buddhist Chef)
Jean-Philippe Cyr
21 jours de menu Végétalien
Linda Montpetit
Assiettes veggie
Virgnier Garnier et Caspar Miskin
Végé gourmand
Linda Montpetit
Recettes véganes pour gens actifs
Nicolas Leduc Savard et Xavier Desharnais
Loounie cuisine : recettes et astuces 100% végétales
Caroline Huard
Simplement végé
Dominique Dupuis
Plenty : l’exquise cuisine végétarienne du chef Yotam Ottolenghi
Yotam Ottolenghi
Assiettes vegan
Frances Boswell
Les carnivores infidèles
Catherine Lefebvre
1Springmann, M. et al. (2018). Options for keeping the food system within environmental limits. Nature; Willett, W. et al. (2019). Food in the Anthropocene: The EAT–Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems. Lancet, 393(10170), p. 447-492.
2Our World in Data, Food: emissions from production and the supply chain, https://ourworldindata.org/grapher/food-emissions-production-supply-chain
3Poore, J., & Nemecek, T. (2018). Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers. Science, 360(6392), 987-992.
4Our World in Data (2024). Half of the world’s habitable land is used for agriculture, https://ourworldindata.org/global-land-for-agriculture
5Direction de santé publique de Montréal. (2024). L’alimentation durable à Montréal : vision intégrée de santé publique :
https://ccsmtlpro.ca/sites/mtlpro/files/media/document/DRSP_Pub_2024_AlimentationDurableMtlVisionIntegreeSP.pdf
6Santé Canada. (2019). Guide alimentaire canadien: https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/
7Melina V, Craig W, Levin S. (2016). Position of the Academy of Nutrition and Dietetics: vegetarian diets. J Acad Nutr Diet;116:1970-1980.
8Animal Justice. (2024). Canada Killed a Record 859 Million Land Animals for Food in 2023. https://animaljustice.ca/blog/859-million-animals-slaughtered-2023
9CANFAX. (2022). Canadian Beef Industry, https://canfax.ca/uploads/2021_COA_Summary.pdf
10Nations Unies, Action Climat, https://www.un.org/fr/climatechange/net-zero-coalition
Un ajustement a été fait à la baisse pour tenir compte du retrait récent des États-Unis de l’Accord de Paris.
11Protein Industries Canada, The Road to $25 billion, https://theroadto25billion.ca/
12Navius Research. (2022). Animal-sourced food consumption and Canada’s emissions targets: https://www.worldanimalprotection.ca/siteassets/reports-pdfs/Animal-sourced-food-consumption-and-Canadas-emissions-targets-Navius-Research-22-08-30
13Institut de recherche en économie contemporaine. (2023). Les filières de produits au cœur de l’autonomie alimentaire: analyse et propositions pour une politique bioalimentaire structurante. En coll. avec ASPQ, Équiterre, Vital et Ciens : https://irec.quebec/ressources/publications/Filieres-et-autonomie-alimentaire_rapport_VFFF.pdf
14ICI Radio-Canada. (2023). Les restaurateurs montréalais doivent s’adapter à l’inflation : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2022319/restaurants-adaptation-inflation-clientele-appauvrie
15The Humane Society of the United States. (2020). Cost Savings Analysis: Choosing to serve more plants and less meat will help you save money: https://www.forwardfood.org/wp-content/uploads/2020/03/Cost-Savings-Analysis.pdf
16Groupe de recherche sur la communication marketing climatique. (2024). Baromètre de l’action climatique : https://cdn.prod.website-files.com/65de237a907486cd99c45264/6751cde275af0d688f16b19c_BarometreClimat2024_WEB_compressed.pdf
17La Presse. (2025). Fausse viande, fausse bonne idée : https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2025-01-04/fausse-viande-fausse-bonne-idee.php
18World Animal Protection Canada. (2024). Moving the Menu: Ranking the top restaurant chains on meat reduction policies and plant-based offerings: https://www.worldanimalprotection.ca/our-work/reports-library/moving-the-menu/
19World Resources Institute. (2019). It’s all in a name: How to boost the sales of plant-based menu items: https://www.wri.org/insights/its-all-name-how-boost-sales-plant-based-menu-items
20The Good Food Institute. (année inconnue). Merchandising plant-based meat, eggs, and dairy at retail: https://gfi.org/resource/merchandising-retail/
21Ibid.