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Commerces pour le climat

Jenny Ann Laprise & Emmanuel Frapsauce Laprise - M & Mme Chocolat

Jenny Ann Laprise & Emmanuel Frapsauce Laprise - M & Mme Chocolat

273 rue Beaubien Est - Petite Italie

Je viens du Bas St Laurent, j’aime faire découvrir les produits de ma région dans nos chocolats.

LES BONNES PRATIQUES POUR LA TRANSITION ALIMENTAIRE

LES BONNES PRATIQUES POUR LA TRANSITION ALIMENTAIRE

AVANT L'ACCOMPAGNEMENT

Parlez-nous des bonnes pratiques au quotidien chez M & Mme Chocolat!

*Entrevue réalisée avec Jenny Ann Laprise*

Depuis le début, l’approvisionnement local fait partie de l’ADN de la chocolaterie, arriver à retrouver des matières premières locales dans nos produits, c’est notre fierté !

Les contenants restent notre plus gros enjeu. Nous sommes toujours à la recherche de contenants qui correspondraient parfaitement à nos besoins.


APRÈS L'ACCOMPAGNEMENT

Quelles ont été les bonnes pratiques explorées durant l’accompagnement délivré par La vague?

Je dirais les consignes sur les pots, les emballages compostables pour les breuvages et les produits glacés. Nous avons maintenant des étiquettes papier sur certains de nos produits.

Depuis combien de temps existe M & Mme Chocolat?

On s’en va sur nos 6 ans, c’est une chocolaterie artisanale avec confiseries et glaces, on est un commerce de quartier.

Notre modèle de base était vraiment une chocolaterie artisanale basée sur des produits d’ici de haute qualité. On ne veut pas déroger sur la qualité de nos produits.

Décrivez votre poste au sein du commerce

Nous avons tous les postes au sein du commerce ! C’est difficile mais c’est notre passion, on ne peut demander la même implication à nos employé·e·s..

Est-ce que vous vous considérez comme une écologiste?

Écologiste, en partie oui, peut-être pas à 100% mais on fait une grande grande part que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle. La part qu’on peut faire, on le fait, notre façon de consommer par exemple : le local prend de plus en plus de valeur.

Est-ce que vous considérez qu’il est important pour un commerçant de mettre en place des mesures écoresponsables?

Oui, justement, pour aider la planète, pour participer. Pour les commerçants, je trouve que la prise de conscience s’est faite tard. J’ai une petite frustration vis-à-vis de la Ville de Montréal qui nous impose beaucoup de règlements mais bon, on le fait.

Vous sentez-vous légitime pour sensibiliser votre clientèle, vos fournisseurs?

J’ai une clientèle qui nous rapporte nos pots consignés ou leurs propres contenants, les gens participent bien.

Dans le choix de nos produits aussi, nous essayons de nous fournir localement. Je viens du Bas St Laurent, j’aime faire découvrir les produits de ma région.

Qui serait selon vous le meilleur acteur pour impulser le changement au niveau des pratiques dans le secteur commercial à Montréal?

Les chefs d’entreprise eux-mêmes, nous sommes tous concernés, on se doit d’impulser un changement.

Comment avez-vous entendu parler du GUTA? Pourquoi vous êtes-vous lancés dans le Fonds d’accompagnement?

Via le Jour de la Terre, je trouve qu’en tant que chocolatière, on fait beaucoup de produits, on génère beaucoup d’emballages et c’est très difficile de s’y retrouver avec les fournisseurs qui doivent écouler leurs stocks eux aussi. Le plus gros enjeu pour nous c’est la gestion des emballages, pour être honnête je ne sais pas si on arrivera à être 100% recyclable ou compostable à cause des emballages. On a des beaux produits, on veut pouvoir les voir dans les emballages. Cela nous arrive d’avoir des mauvaises surprises avec des pellicules plastifiées ou des emballages qui se recyclent au Canada mais pas au Québec.

Gagner du temps c’est important, réduire les coûts aussi, être plus écolo, tout ça faisait partie de nos motivations initiales.

Quelle est la pratique dont vous êtes le plus fier en tant que commerçante?

La matière première ! On est très fiers de travailler avec DAM par exemple, c’est un lait local et accessible au plus grand nombre. On ne travaille pas les cashews ou les pistaches par exemple qui ont un très gros impact environnemental et social. C’est un choix que l’on a fait.

Et dans nos chocolats, on met de l’avant des produits québécois : la salicorne, le sel du St Laurent, le gorria, l’églantier, le foin d’odeur, le mélilot et plein d’autres …

Quels sont vos prochains projets excitants pour rendre vos affaires plus durables encore?

Pour moi, c’est la recherche d’emballages, trouver un beau packaging dont je suis fière, c’est un projet qui me tient à cœur ainsi que développer de nouveaux produits signés terroir.

Ne pas avoir peur, il faut y aller, c’est important, c’est beaucoup à nous de montrer l’exemple, on a quand même un certain pouvoir vis-à-vis de la clientèle. Si on peut le faire, tout le monde peut le faire.

Quel message voudriez-vous adresser à un commerçant qui souhaite mettre en place des pratiques plus durables?

Ne pas avoir peur, il faut y aller, c’est important, c’est beaucoup à nous de montrer l’exemple, on a quand même un certain pouvoir vis-à-vis de la clientèle. Si on peut le faire, tout le monde peut le faire.

Quel enjeu vous interpelle particulièrement et comment l’adresser?

Ce qui m’interpelle le plus c’est surtout au niveau de la gestion de nos déchets, d’avoir l’heure juste de la part des décideurs.

Si vous étiez un aliment, lequel et pourquoi?

Je pense que je serais un aliment qui se composte facilement, une fraise du Québec ! Il n’y aurait pas grand-chose à composter !

Un accompagnement réalisé par La vague, partenaire du GUTA! La vague outille les commerces alimentaires dans leur transition écologique grâce à son expertise en lien avec la réduction à la source et l’économie du réutilisable en services alimentaires. Découvrez son offre de service!

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